24/07/2017
Je me souviens de Monsieur BADINTER alors ministre de la justice dire devant une caméra de télévision : "...nous savons que dans les prisons Françaises, il y a 50% d'innocents...".
J'en ai compris à l'époque qu'il faut des juges et des avocats (*) pour mettre des innocents en prisons.
La loi : sublimation de l'intelligence de l'humanité est un outil neutre.
Dans le monde réel elle est selon ceux qui l'utilisent.
J'ai décidé de prendre la plume car ma mère a été brutalisée, maltraitée. Il se trouve que c'est la deuxième fois qu'elle est brutalisée par le même magistrat avec pour conséquence cette fois-ci une dégradation immédiate de son état.
Madame La Juge des Tutelles vient de faire régresser de manière significative la santé de ma mère, pendant son audition le 10 juillet 2017 (0).
Madame La Juge des Tutelles s'est acharnée avec brutalité sur ma mère, un être humain âgée de 88 ans, handicapée par la maladie d'Alzeimer (1).
"A vaincre sans péril, on triomphe sans gloire".
Madame La Juge des Tutelles, en terme d'introduction lors de la première audition en juin avait amorcé avec moi sa stratégie de déchainement verbal et décibilistique. J'ai facilement neutralisée ce comportement primaire en utilisant les techniques soft de communication que j'ai pratiquées et pour lesquelles j'ai été formées. Je peux maintenant dire par expérience qu'il est aussi facile de contenir la violence d'un juge que celle d'un provocateur sur la voie publique.
Quelques minutes après et bien que l'avocat de ma mère essayait d'être écouté, Madame La Juge des Tutelles a tentée une joute occulaire.. S'il est vrai que dans les cours d'écoles on prétend que le premier qui baisse les yeux a perdu, je pense, quant à moi, que pour se battre il faut être deux. Dans la vraie vie, je préfère deux solutions. La première que j'affectionne exploite le fait que pour se battre il faut être deux. La deuxième, qui n'est qu'une application de la première impose un recentrage en se dégageant de l'axe de "collision" mais implique une vision élargie et une vigilance accrue.
Pour se débarrasser des teigneux et de ceux qui menacent directement l'intégrité, il reste la troisième loi de la mécanique générale de Newton. Le résultat est incontournable et respectueux de l'intégrité de l'autre si la réaction est adaptée. Soit l'agression de l'individu est neutralisée (en concervant sa capacité de courir le plus vite par exemple) soit l'individu prendra peur et ira faute d'un père à instrumentaliser, pleurer... dans le giron d'un Juge des Tutelles par exemple... alors l'essentiel aura été atteint et le pire évité. La question qui se pose pour moi depuis ces auditions est de savoir qui au sein de la Justice des Tutelles à la compétence réelle et sérieuse pour évaluer ce type de problématique.
Ma mère a déjà subit trop de nuisances de part l'intervention directe des mandataires de Madame la Juge des Tutelles pour que je me taise sur le calvaire que Madame La Juge des Tutelles vient de lui faire subir de nouveau (2). Je n'accepte pas et je le répète le fait que ma mère handicapée à plus de 80% par la maladie d'Alzheimer subisse un tel niveau de violences verbales, spychologiques et morales, en plus infligées par un Juge, au point de ne plus dormir (il y a un système de sécurité qui la nuit m'envoit des alarmes à chaque mouvement dans la maison) et de finir par délirer avec des hallucinations dévastatrices constatées par l'équipe de santé qui intervient tous les jours. Le médecin a prescrit des neuroleptiques (3). Ma mère est devenu ingérable.
Lors du déroulement de la première audition, c'est l'avocat de ma mère qui demanda que cessent les agressions à mon égard. Créant un effet de meute ahurissant et entretenant un flux constant d'agressions, Madame La Juge des Tutelles surenchérira "ad libitum" sur chaque accusation des deux autres enfants de notre mère et de leur avocate pendant ces deux auditions. Sans autre résultat que de démontrer leur incapacité à fonctionner en terme de relation d'intelligence notamment quand l'avocat de ma mère lors de la deuxième audience a tenté d'apporter de la rationalité dans le débat.
Durant ces deux auditions, j'ai été accusé de mise en danger de la vie d'autrui, rétention d'informations, fragilité avec incapacité psychologique à gérer les problématiques de ma mère, abus de pouvoir, insultes, violences etc... j'ai été obligé sans discontinuer de recadrer les mensonges de Madame La Juge des Tutelles (4) et de maintenir à distance les provocations de l'avocate des deux autres enfants de ma mère qui portaient plainte contre moi pour les chefs ci-dessus.
Que reste-t-il en ce qui me concerne de cette brutalité destinée à me faire perdre mon sang-froid ? Juste un besoin inextinguible de pouvoir de nouveau échanger avec des être humains normaux et sensibles...
Que reste-t-il des accusations ? Rien. Madame La Juge des Tutelles a été obligé de requalifier les séjours temporaires (5) en séjours courts pour, conformément aux volontés de deux autres enfants de notre mère, obliger ma mère à vivre en recluse dans l'espace fermé d'une maison de retraite ; sans oublier l'aggression avec aggravation des conséquences de la maladie d'Alzheimer pour ma mère.
Conclusion
Qu'importe l'enflure, le fleuve va retrouver sa plénitude et poursuivre son cours, jusqu'aux prochaines turbulences... c'est simplement dommage pour notre mère, nous pouvions lui offrir autre chose que la violence d'un juge...
Madame La Juge des Tutelles, sa méthodologie et ses conclusions concernent sa conscience et ses pairs.
Synthèse
Il est clair que le pouvoir des faits porte atteinte à la prépotence de certains citoyens
«…On ne peut régner par l'ingérence. »
Tao Te King XLVIII
(*) ajout du 02/10/2017... Et des "Collabos".
(0) Pendant les quatres jours et nuits qui ont suivis ma mère a été très agitée, perturbée, avec des visions angoissantes dès le troisième jour. Le matin du 4ième jour elle était complètement affolée, expliquant notamment que les gendarmes et les policiers étaient venus l'interroger pendant des heures. Habillée avec son sac à main pour sortir elle verbalisait qu'elle les attendait parcequ'il devait venir la chercher et qu'elle ne savait pas pourquoi. J'en discutais avec l'infirmier remplaçant qui lui donnait ses médicaments tous les matins depuis une dizaine de jours et qui ne pouvait que constater lui aussi. Absent le matin, je ne puis joindre son médecin qu'en début d'après-midi. Entre temps il me fallut gérer une situation explosive et tranquillement la ramener non pas à la raison mais à recadrer nos échanges pour qu'elle se reconnecte ponctuellement et retrouve un peu de calme..
(1) Les deux autres enfants de ma mère tentent depuis son accident de la faire interner de force et ont demandé l'appui de Madame La Juge. En ce qui me concerne, je suis pour permettre à mère de partir volontairement en Maison de retraite pour lui donner toute ses chances de réussir ce changement de vie. A cette fin, j'ai trouvé une autre maison de retraite plus adapté aux besoins de ma mère, qui l'a déjà expérimenté avec des appréciations personnelles le soir au téléphone plus positives. Cette maison de retraite n'est pas dans la zone d'influence des mandataires de Madame La Juge des Tutelles.
(2) Et son petit dernier (comme elle a souvent continué à le qualifier) a encore une fois trahi sa mère et ce pendant une audition. Notre mère amoindrie par sa problématique de mémoire a oublié superficielement l'enfer psychologique et moral que ses deux autres enfants lui ont fait subir. Après son accident, elle a commencé à verbaliser à plusieurs reprises vouloir "revoir". Mais pendant l'audience quand son autre fils l'a tiré vers elle en s'imposant comme conciliateur entre sa fille et elle, elle a repoussé son "petit dernier" sèchement.
(3) Madame La Juge désabusée, après son coup de force raté sur ma mère qui après toutes ces maltraitances s'est rebellée à l'idée d'aller en maison de retraite, a verbalisé pendant l'audition "nous allons avoir du mal..." [pour imposer à Madame Ghislaine LAMUR d'aller en Maison de Retraite].
Madame La Juge vous vous êtes plaintes pendant l'audience que ce dossier n'avait pas avancé en m'accusant d'être la source des dysfonctionnements. Ma mère vous a démontré que, même handicapée à plus de 80%, dans cette famille le rapport de force ne fait que bloquer les situations. Vous auriez du m'écouter quand je vous ai invité "en clair" à utiliser le rapport d'intelligence dans ce dossier. Mais pour cela il faut avoir les bons outils, les maîtriser, laisser son ego de côté quand on se rend compte que l'on se trompe et avoir comme objectif de trouver la meilleure solution...
Comme je vous l'ai dit Madame La Juge des Tutelles, quand j'ai quitté cette famille j'étais mineur. J'ai cependant toujours gardé le contact. Et dans la vraie vie comprenez bien que j'ai connu des rapports de force beaucoup plus difficiles à gérer que ceux que vous avez théâtralisés depuis que vous avez ce dossier en main. Mais il est clair que c'est l'épisode de ma vie le plus irrationnel et non-juste auquel j'ai été confronté...* mais là je présume sans doute de vos "savoirs-faire" pour l'avenir puisque vous êtes toujours aux commandes.
*modif du 29/07/2017 : ci-dessus : "le plus irrationnel et non-juste auquel j'ai été confronté" remplace le texte initial.
(4) il m'a été précisé en sus que ne fait pas partie de la procédure le fait de prendre en compte le rappel du manque de probité de certains mandataires. Il est vrai qu'ils sont aux ordres de leur mandant. Cela explique peut-être que Madame La Juge se soit levée à cet instant là pour aller tapoter la commande de la climatisation/chauffage de son bocal avant de revenir s'assoir.
(5) En guise de préliminaire sur la question, Madame La Juge a affirmé, que je refusais habituellement de donner des informations aux deux autres enfants de ma mère, ce qui est factuellement faux. J'ai toujours fournis les informations significatives concernant notre mère. En l'absence de contact apaisé de leur part, et de la rareté de ces contacts, il est impossible de faire mieux.
Concernant les séjours temporaires en maison de retraite qui me permettent depuis deux ans de respirer globalement 10 jours tous les 2 mois (rythme variable en fonction de la disponibilité de la maison de retraite), je le précise par écris car j'ai eu interdiction de par la dynamique créée par Madame La Juge des Tutelles de répondre précisemment à cette question. Il y a à ma connaissance quatre types d'hébergements en maison de retraite : l'accueil de jour, l'hébergement temporaire, l'hébergement court et l'hébergement long. Chacun répondent à des besoins différents, répondent à des normes et produisent des habilitations. Les deux derniers imposent impérativement une information à la famille car il s'agit d'un changement/organisation de lieu de vie pour la personne âgée. L'hébergement temporaire répond à l'organisation calendaire entre la personne âgée et l'aidant familial. Quand les membres de la famille se désinteressent du sort de la personne âgée et de son aidant familial, il est normal qu'ils soient au courant au hasard des circonstances de l'emploi du temps de ces deux personnes liées eux par la souffrance et la maladie.
La fille de ma mère est médecin. Elle sait parfaitement que l'on ne peut accompagner une personne atteinte d'Alzheimer sans prendre quelques jours de repos régulièrement. Elle et son frère n'ont jamais pris contact, ne se sont jamais proposés pour me permettre de souffler et prouver leur affection à leur mère. Cela fait 15 ans que j'accompagne ma mère et depuis 6 ans dans sa solitude totale. Je suis revenu habiter chez moi et à temps plein dans cette maison où elle a aussi ses appartements pour tenter de lui apporter une continuité de vie apaisée comme elle l'a toujours souhaitée. Cela fait 15 ans qu'ils faignent d'ignorer ce temps que je mets à la disposition de notre mère. Cela fait 15 ans qu'ils nous agressent ma mère ou/et moi à chaque occasion. Ils viennent donc de profiter de l'accident et de l'hospitalisation de notre mère, pour recommencer de m'accuser et exiger une incarcération de force et urgente pour mise en danger de leur mère.